- mars 2016 -

(Malou BEZIAT, élève de terminale) J'ai participé au concours "Bien Parler pour Réussir" avec la seule ambition de comprendre ce que signifie réellement le mot "Laïcité", et surtout, pourquoi il est si décrié par ses opposants. Ce sont les attentats du 13 novembre qui m'ont décidée : j'ai senti que j'avais quelque chose de très personnel à défendre, quelque chose représentant mon avenir et celui, plus tard, de mes enfants. J'ai eu la chance d'être aidée par mon professeur d'histoire, et d'être soutenue par l'ensemble du lycée Savary de  Mauléon. "Bien Parler pour Réussir" m'a permis de répondre à mes interrogations et d'affirmer ma foi  en notre République,  notre démocratie et leurs valeurs qui me sont chères.

- décembre 2012 -

(Sercan TASKIN et Estevan LAURY-VANWAMEBEKE, représentants élus des élèves, communiquent) 

Soutien des Elèves à « Vendée Ukraine »

Qu’est-ce que l’Association « Vendée Ukraine » ? 

C’est une association départementale présidée par Alain Laidet, qui apporte son soutien à l’association nationale « Les Joyeux Petits Souliers » d’Ukraine présidée par François Blanchet.

Le principe de cette association est de faire venir un groupe d’élèves de danse des « Joyeux Petits Souliers » en France en leur faisant faire des spectacles afin de récolter des fonds. 

C’est une association à but non lucratif ; toutes les recettes sont directement utilisées pour les infrastructures de leur pays et pour leurs déplacements. Cette association humanitaire, à l’aide des fonds récoltés, permet à de nombreuses infrastructures du pays d’être rénovées telles que des maisons de retraite, des orphelinats, des hôpitaux, elle soutient également des familles dans le besoin (allégement des frais médicaux). Vous ne l’ignorez pas, l’Ukraine est le pays frappé par la catastrophe de Tchernobyl en 1986… Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes décèdent suite aux radiations, malformations et leucémies, d’où la création de l’association en 2003.

Mais c’est aussi une association culturelle Franco-Ukrainienne alliant danses et chants folkloriques et proposant à 300 enfants et jeunes un enseignement dans ces domaines.

Quel peut-être notre rôle, à nous élèves ?

Comme vous le savez, tous les ans, une « semaine de la solidarité » débute avant les vacances de Noël dans notre Lycée. Cette année, nous avons choisi de soutenir « Vendée Ukraine ». En effet, aider cette association permet de nous rappeler que ce sont des jeunes, certains du même âge que nous, qui s’unissent pour venir en aide à leur pays. Il est important de sensibiliser notre génération car peu d’entre nous seraient capables de cette démarche et il nous faut comprendre qu’il est primordial de donner lorsque l’on reçoit ; c’est pourquoi nous sollicitons votre générosité pour le don de :

  . jouets (encore en bon état)

  . livres (illustrés essentiellement par des images)

  . vêtements pour enfants

  . matériel médical (médicaments)

  . fournitures scolaires

La semaine de solidarité se déroule du 17 au 21 décembre 2012 dans l’enceinte de l’établissement.

Mais encore

De plus, dans le courant de l’année 2013, une semaine à thème sur l’Ukraine sera très certainement organisée. Pour ce faire nous aurons l’honneur d’avoir au sein de notre lycée la venue d’un petit groupe des « Joyeux Petits Souliers » avec l’accord et le soutien de Madame Neau. Ils nous présenteront une partie de leur spectacle, riche en acrobatie et danse traditionnelle…Lors de cette semaine, nous procéderons une deuxième fois à une collecte avec les mêmes objectifs. De plus, une somme provenant des fonds de la MDL (Maison des Lycéens) sera débloquée grâce aux diverses sources notamment l’adhésion des lycéens à la MDL. Le jour de leur venue, nous leur donnerons le chèque !

(Note de la rédaction : cette deuxième semaine n’étant prévue que dans quelques mois, les adhérents de l’AAEP ou nos lecteurs ont le temps de réfléchir à tout moyen pour soutenir les élèves et  contribuer ainsi  à leur collecte de dons. Merci d’avance !)

- novembre 2011 -

Anaëlle, Arnaud, Elodie, élèves de Terminale S, convaincus que « c’est à l’école qu’on fait l’apprentissage de la citoyenneté », parlent avec enthousiasme et lucidité de leur engagement dans et pour la vie démocratique au lycée. Élus tout récemment au Conseil de la Vie Lycéenne (CVL) et à la Maison des Lycéens, ils exercent leur rôle de représentants avec une quarantaine d’autres élèves, ce qui est peu vu l’effectif total.

Sur l’efficacité de leurs interventions, ils éprouvent un brin d’insatisfaction : s’ils sont bien écoutés et obtiennent au CVL des décisions que les textes autorisent, ils aimeraient, à la Maison des Lycéens, avoir davantage les coudées franches. Ainsi le projet d’une « fête des bacheliers » en fin d’année scolaire ne se réalisera peut-être qu’après leur départ du lycée. Mais le « challenge des lycéens », aujourd’hui institutionnalisé, leur semble bien jouer son rôle démocratique de solidarité, puisque préparation et déroulement réunissent l’ensemble de la communauté lycéenne.

En dehors de ce cadre, les élèves ont peu d’échanges « humains » avec les autres personnels. Avec les agents notamment, les contacts se réduisent au face à face du self ou aux rencontres de couloir : comment dès lors sensibiliser au travail de cette catégorie de personnels et responsabiliser les comportements à leur égard ?

La difficulté d’une vie réellement démocratique au lycée tient d’une part à l’ignorance : si peu d’élèves s’impliquent dans les structures faites pour eux, c’est faute d’information ; d’où la recherche de moyens et d’occasions adéquats de communication. D’autre part, qu’est-ce que trois ans au lycée ? On ne fait que passer ; il faut plus de temps pour que certains projets voient le jour. Où seront alors les promoteurs ? Que deviendront les réalisations sans le suivi de celles et ceux qui ont œuvré pour elles ?

- mai 2011 -

C'est avecbeaucoup de plaisir que nous avons rencontré Jonas Philippe, Vice‑Président du CVL (Conseil de la Vie Lycéenne) accompagné de Tristan Estèves, tous deux élèves de terminale.

Dans une conversation ouverte et conviviale, ils exposent leur vision de ce que pourrait être une association d’anciens élèves et personnels. Ils aimeraient que ce soit un lieu de partage d’expériences à travers la parole d’anciens élèves ou personnels qui viendraient présenter leurs métiers, leurs études, leurs villes, qui proposeraient des « petits boulots »… en clair, une aide face aux prochaines étapes de leur vie.

Ces deux jeunes nous font part de leurs préoccupations actuelles notamment autour des problématiques liées à l’alimentation et à la nourriture. Pour eux, trop d’élèves ont des blocages : désir de ne pas grossir, soucis écologiques, aspect visuel des mets proposés. Le CVL œuvre dans le sens d’une amélioration qui ne prendra toute son ampleur que dans quelques années. « C’est loin ! », précisent-ils un peu désappointés.

Ils s’expriment très librement sur le sentiment qu’ils ont d’être surprotégés et trop peu responsabilisés. Même s’ils ont conscience que ce qui est fait au lycée l’est pour leur réussite, ils disent avoir du mal à supporter la pression de la terminale et le confinement aux limites de l’établissement.

Derniers commentaires

20.10 | 14:18

J'ai lu avec intérêt l'article sur l'association dans le dernier journal des Sables.
J'ai effectué ma 4ème et ma 3ème au lycée bleu (à l'époque où le collège existait dans les préfas) et ma seconde.
Q

28.03 | 17:11

Bravo pour le gérant du site joliment mis à jour.

24.03 | 01:48

J'étais élève en 85, 86, 87, j'ai un souvenir d'un super prof avec son sac à dos rose, surfeur, et vraiment génial... Prof de français et psychologie, un mec génial...

24.03 | 01:45

Bonjour, J'ai fait ma 4,3 iem, 2nd au lycée bleu, ai que des bons souvenirs avec des profs sympas dans l'ensemble, mélange à l'époque avec les profs de la génération d'avant et d'autres "modernes"

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